La Région - Gîte authentique du Cotentin proche de la mer et du bocage normand

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La Région

Les grandes plages de sable fin : Qu’il s’agisse de Blainville, Gonneville, Coutainville ou Gouville, ce sont toutes de grandes étendues de sable fin où  trouver un coin tranquille n’est jamais difficile. Selon le coefficient, la mer se retire plus ou moins loin découvrant l’estran parcouru par les pêcheurs à pied cherchant palourdes, crevettes, étrilles ou  homards... Le cordon de dunes ourlant la mer invite dans les senteurs d’algues à des ballades toujours différentes.

En continuant vers le sud de la plage de Coutainville se trouve le site classé de la pointe d’Agon et du Havre de Regnéville qui terminent   la baie de sienne. Il s’agit d’un site classé Natura 2000 en raison de sa valeur paysagière et de l’intérêt de sa biodiversité. Entre Pointe d’Agon et Pont de la Roque nous sommes dans un paysage grandiose où  se rencontrent eau de mer et eau douce en une géographie changeante selon les marées laissant à découvert les prés salés où paissent les moutons. La diversité des ciels décline ce paysage en une palette unique de dégradés  jaunes, verts et  gris. Face aux dunes et au Sémaphore de la pointe d’Agon se trouve Regnéville, magnifique petit port d’échouage. Au Moyen Âge, Regnéville était un des principaux ports du Cotentin, commerçant avec la  Belgique et la Hanse. Des traces de ce passé prospère sont conservées dans l’architecture de certaines maisons. Allez visiter l’église du Xllème siècle et ce qu’il reste de la forteresse du XlVème : ruine du donjon  et  basse cour rénovée depuis 1994 par le Conseil Général. Tout comme au Mont Saint Michel, visiter Regnéville c’est entrer de plain pied dans l’histoire agitée de ce pays. Imaginez en vous promenant dans le havre qu’en 1425, une partie de la flottille anglaise cherchant à conquérir l’abbaye forteresse du Mont Saint Michel s’y rassembla.

Coutainville est la plus connue de ces trois plages et aussi la plus ancienne station balnéaire de la Manche. La balade sur le front de mer avec selon le temps vue sur Chausey est très prisée. Coutainville est également équipée d’un golf 18 trous, d’un hippodrome, d’un centre équestre et d’un casino.  De multiples activités liées aux sports nautiques sont proposées ainsi qu’à la glisse sur la plage : pratique du char à voile ou du speed-sail.

En continuant vers le sud de la plage de Coutainville se trouve le site classé de la pointe d’Agon et du Havre de Regnéville qui terminent   la baie de sienne. Il s’agit d’un site classé Natura 2000 en raison de sa valeur paysagière et de l’intérêt de sa biodiversité. Entre Pointe d’Agon et Pont de la Roque nous sommes dans un paysage grandiose où  se rencontrent eau de mer et eau douce en une géographie changeante selon les marées laissant à découvert les prés salés où paissent les moutons. La diversité des ciels décline ce paysage en une palette unique de dégradés  jaunes, verts et  gris. Face aux dunes et au Sémaphore de la pointe d’Agon se trouve Regnéville, magnifique petit port d’échouage. Au Moyen Âge, Regnéville était un des principaux ports du Cotentin, commerçant avec la  Belgique et la Hanse. Des traces de ce passé prospère sont conservées dans l’architecture de certaines maisons. Allez visiter l’église du Xllème siècle et ce qu’il reste de la forteresse du XlVème : ruine du donjon  et  basse cour rénovée depuis 1994 par le Conseil Général. Tout comme au Mont Saint Michel, visiter Regnéville c’est entrer de plain pied dans l’histoire agitée de ce pays. Imaginez en vous promenant dans le havre qu’en 1425, une partie de la flottille anglaise cherchant à conquérir l’abbaye forteresse du Mont Saint Michel s’y rassembla.



A 5 km se visite le château de Gratot classé monument historique. L’édifice actuel est une reconstruction des XV et XVIème siècles  d’un château ayant appartenu à la famille d’Argouges et dont l’histoire épouse  bien sûr les épisodes tumultueux entre duché de Normandie, Angleterre et roi de France. Le logis seigneurial se complète d’un pavillon du XVIIIème avec un toit à la Mansart. La façade en ruine détache deux tours dont l’une de la Renaissance est appelée tour Mélusine ou «  tour de la fée » pour la légende qui s’y rattache. Le seigneur  d’Argouges fit la rencontre d’une très belle jeune fille, nommée Andaine, dont il tomba amoureux. La belle, immortelle, car fée, accepta de l’épouser à condition qu’il promît de ne jamais prononcer le mot  « mort » en sa présence. Il accepta et tint sa promesse. Mais un jour alors qu’ils étaient attendus, il lui lança : «  Dame, vous êtes bien lente dans vos besognes ! Seriez-vous bonne à aller quérir la mort ? » . Aussitôt  un cri déchirant retentit et la dame, redevenue mortelle, monta sur le rebord de la fenêtre et disparut. On dit que la marque de son pied serait encore visible dans la pierre….Quoi qu’il en soit, à la famille d’Argouges se  rattache également à quelques centaines de mètres du château «  l’ermitage Saint Gerbold  » qui abritait au XVème siècle les ermites confesseurs de la famille d’Argouges.



A 15 km du gîte se trouve le château de Pirou, datant des Xl et Xllème siècles construit sur une ancienne butte viking chargée de protéger l’entrée du havre. Défendu par des douves et cinq portes fortifiées, il  est considéré comme un des plus beaux castels médiévaux de basse normandie . Au Xlème siècle, le seigneur du château suivit Guillaume dans sa conquête de l’Angleterre. En récompense, il reçut des terres dans le Somerset  où se trouve toujours une paroisse nommée Stoke-Piro . A ce château se rattache la «  légende des oies de Pirou  » que je vous laisse découvrir. Notons également que le château expose une très belle tapisserie de la fin du  XXème siècle réalisée au «  point de Bayeux  », longue fresque relatant l’histoire des vikings depuis leur arrivée sur les côtes jusqu’à la conquête de la Sicile par les fils de Tancrède de Hauteville. Pour  connaître cette histoire par la fiction, je vous conseille  la lecture de la «  saga de Tancrède le Normand  » de Viviane Moore dont le premier tome met en scène, Tancrède d’Anaor, Hugues de Tarse et Sorlon  de Pirou dans ce château  situé aux confins de la sauvage lande de Lessay.

Aux confins de Pirou, allez vous promener dans les sentiers de la lande de Lessay où même sans rencontrer l’abbé au capuchon noir, sans  être ensorcelé, vous ne pourrez que ressentir le mystérieux qui colle à cet endroit. Ensuite, replongez-vous dans le roman de Barbey d’Aurevilly qui se trouve dans la bibliothèque du gîte. Si vous occupez ce dernier au début  du mois de septembre (2 ème week end) vous pourrez assister à la Sainte Croix, nom de la foire de Lessay dont les origines médiévales remontent au Xlème siècle. Allez également jeter un coup d’œil à l’une des  plus petites et plus anciennes réserves naturelles de France : la tourbière de Mathon.

L’archipel de Chausey, le plus grand d’Europe est un lieu éblouissant  qui s’apprécie  pleinement sous le soleil printanier lorsque les ajoncs aux senteurs de noix de coco sont en fleur. Une légende tenace évoqua  l’existence d’une forêt : la forêt de Scissy reliant Chausey, Jersey ainsi que les Minquiers au continent. Elle aurait été submergée en 709 après l’arrivée des reliques du Saint au Mont Saint Michel. Quoi qu’il en soit il faut maintenant prendre le bateau à Granville pour sillonner les chemins de la grande île ou s’asseoir devant le Sund. Chausey  attira toujours les blainvillais dont certains au XIXème siècle brûlaient le varech pour  en extraire la soude exploitée par les verreries. Les familles des soudiers s’implantaient dans quelques petites maisons connues maintenant sous le nom de «  village des blainvillais ».



Coutances : Il faut visiter Coutances cruellement touchée par les bombardements de 1944 mais dont les églises, Saint Pierre et Saint Nicolas,  ainsi que la magnifique cathédrale, restèrent miraculeusement debout. Il s’agit d’un édifice gothique normand du XIIIème siècle aux lignes épurées où les structures de l’ancien édifice roman, construit par  l’évêque Geffroy de Montbray, apparaissent sous le parement gothique. Edifiée sur la Place du Parvis, elle domine la ville et s'aperçoit d'une dizaine de kilomètres à la ronde et même dit-on de Jersey. Citons un extrait d’une belle lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo en juin 1836 : «  Te rappelles-tu nos départs, et comme on se serrait l’un contre l’autre, sous la capote de la diligence… Une fois dans les couloirs du Mont Saint Michel,  en visitant les cachots j’ai gâté toute une robe; et je n’avais que celle-là et je riais tout de même ! Et une autre fois à Coutances, tu sais bien, Coutances dont les clochers tremblent au vent de mer, dans un horizon noyé  de brumes, souviens-toi comme l’averse tombait, une averse normande ! Tu voulus m’abriter sous ton manteau, mais je refusais, disant à l’imitation de je ne sais plus qui, cette eau-là ne mouille pas !

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